Coronavirus: l'UE «anticipe une récession sur 2020», prévient Thierry Breton
Le commissaire européen a rappelé que l'Europe ferait preuve de flexibilité sur les règles budgétaires.
L'Union européenne anticipe une récession sur 2020, a indiqué lundi le commissaire européen chargé du Marché intérieur Thierry Breton sur BFM Business, sans la chiffrer mais en prévoyant un impact global de la crise du coronavirus sur la croissance européenne «de 2 à 2,5%». «Avant la crise, on était aux alentours de 1,4%» de prévision de croissance «sur l'ensemble du continent. On pense qu'on va avoir un impact entre 2 et 2,5%» sur cette croissance, a-t-il dit sur BFM Business.
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Le commissaire européen a estimé que «bien entendu» les pays européens pourraient s'affranchir momentanément des règles du pacte de stabilité européen pour faire face à la crise, comme le prévoient les textes européens. «On va respecter strictement le pacte qui permet dans cas de force majeure (...) de s'extraire des règles», a-t-il indiqué.
Interrogé sur l'opportunité d'un plan de relance européen, Thierry Breton a estimé qu'il était «beaucoup trop tôt pour en parler» dans les détails mais laissé entendre qu'il est probable qu'il y en aura un le moment venu.
Les décisions seront prises «en fonction de ce qu'on verra sur l'impact réel sur l'économie», a-t-il dit. «À partir du moment où on est en récession généralement, il y a des plans de relance», a-t-il dit.
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Le commissaire européen a aussi estimé que la crise relancerait probablement les réflexions sur des instruments de «mutualisation» de la dette des pays européens. «J'ai beaucoup réfléchi en son temps à des produits non conventionnels pour essayer de mutualiser les dettes», a-t-il expliqué, «peut-être faudra-t-il y revenir».
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pathel
le
Menfin ! Minimum 1 mois d'inactivité, voir 2 mois ou 3 mois... donc -10% sur le PIB européen au minimum : CQFD
Pacadis@75
le
Encore un qui ne sert à rien à part coûter de l'argent. Il en a fait des dégâts cet homme...
aditec
le
770/5000
La flexibilité est une paraphrase pour ne pas tenir compte des règles de stabilité convenues dans le traité de Maastricht. La France a toujours lutté contre les règles de stabilité. Il s'est seulement engagé officiellement à attirer les Allemands dans le piège de l'euro. La France et l'Allemagne prennent des positions opposées sur l'euro, entre lesquelles il n'y a pas de compromis raisonnable. La philosophie économique et la politique fiscale de l'Allemagne et de la France ne sont pas compatibles l'une avec l'autre. Ils se font face comme du feu et de l'eau.
Voici une illustration intéressante de Charles B. Blankart:
"L'intégration européenne en allemand et en français"
https://www.oekonomenstimme.org/artikel/2012/10/europaeische-integration-auf-deutsch-und-auf-franzoesisch/