| Overview : En 2014, le troisième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) réalisé par l’INS a dénombré 155.885 personnes vivant avec handicap (PVH), soit 1,5% de la population générale. La distribution par sexe indique une faible majorité des hommes se trouvant dans cette condition : 53% contre 47% de femmes. L’effectif des PVH en milieu urbain est de 33,42% contre 65,68% en milieu rural. La plupart des personnes vivant avec handicap ne disposent ni de moyens, ni d’équipement nécessaire pour leur rééducation et ou leur insertion. Ils sont victimes d’absence de prise en compte de leur spécificité dans tous les domaines notamment, celui du VIH/Sida. Sur le plan social, les PVH sont pénalisées par l’accentuation de leur stigmatisation de la naissance en famille jusqu’à leur insertion sociale. Ce qui les empêchent d’avoir accès à plusieurs services dans leur environnement de vie. Depuis quelques années, les questions de handicap à droit de citer dans les programmes du gouvernement, d’abord dans le Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) adopté par le gouvernement en 2017, ensuite, le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), cadre de référence qui guide les interventions en développement de l’Etat pour la période 2016-2020. Ce dernier document, exige la prise en charge des PVH parmi les priorités de développement. En dépit de cette volonté politique marquée et des efforts déployés, des difficultés existent toujours et compromettent la mise à l’échelle de la prise en charge sanitaire notamment sur le plan du VIH des personnes vivant avec handicap. En complément à ces difficultés, il est à noter un manque de données sur la prévalence du VIH chez les personnes vivant avec handicap et leurs dépendants ainsi que les facteurs qui les rendent vulnérable à cette pandémie. Pour combler ce défi lié au manque de données de référence, l’équipe conjointe des Nations Unies à travers le PNUD Guinée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Conjoint de l’Equipe Pays des Nations Unies sur le VIH/Sida, compte mener une étude de la séroprévalence du VIH chez les personnes handicapées et dépendants y compris la vulnérabilité. Les résultats de l'étude pourront servir d’élément de plaidoyer pour les acteurs qui accompagnent les actions en faveur des personnes vivant avec handicap dans les programmes pertinents visant l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) 2 et 3 et du plan National de développement Économique et Social (PNDES) du gouvernement et l’atteinte des 90 90 90 à travers la mise en œuvre du cadre stratégique national 2018-2022 VOIR TDR CI-JOINT Expertises et expériences du cabinet : Expériences (au moins 03 ans) d’exécution de contrats relatifs aux études similaires ; Bonne connaissance du contexte national de développement et du système de santé ; Avoir au moins une expérience internationale. Qualifications et compétences du personnel clé : Médecin, spécialiste en santé publique (Chef de mission) : - Doctorat en Santé publique ;
- Au moins 15 ans d’expériences professionnelles ;
- Avoir des expériences spécifiques sur le VIH ;
- Avoir des expériences internationales en santé publique.
Statisticien-démographe : - Au moins BAC+5 en Démographie ou statistique ;
- Au moins 8 ans d’expériences professionnelles, incluant des expériences sur des enquêtes SMART ;
- Avoir réalisé des enquêtes dans le domaine de la santé publique ;
- Avoir une expérience internationale dans les études statistiques.
Modalités de soumission : Les cabinets intéressés sont priés de déposer leur proposition par email à l’adresse : offres.gn@undp.org , ayant comme objet : « Cabinet/ réalisation d’une étude de la seroprévalence du VIH chez les personnes vivant avec handicap et dependants » NB : Chaque envoi ne doit pas dépasser 5 MB ; La soumission en version physique sous plis fermé n’est pas acceptée. La date limite du dépôt électronique des propositions est fixée le mardi 25 juin 2019 à 11h GMT, heure de Conakry. Toute offre reçue hors délai ou envoyée en dehors de l’adresse électronique offres.gn@undp.org ne sera pas prise en considération. | 
