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Découvrez dans cette newsletter Victor Levecque, qui nous présente son quotidien de cavalier de haut niveau, entre performance sportive et gestion des écuries. À l’occasion des journées nationales du handisport qui ont eu lieu du 13 au 16 avril, retrouvez également le portrait de Laurent Chardard, nageur paralympique de la FDJ Sport Factory.
Mathilde Gros, médaillée d'or en Keirin à la Coupe des Nations à Glasgow (Écosse), nous raconte sa compétition :  
"C’était la première grande compétition de l’année et j’avais à cœur de montrer comment j’avais rebondi après les Jeux. Sans forcément me focaliser sur le résultat mais plus sur l’état d’esprit et de vraiment tout donner à chaque coup de pédales. 
Alors pour cela, on s'est entraîné très dur les semaines avant et je suis allée sur cette compétition avec la forme de fin de cycle. J’étais vraiment focalisée sur ce que je devais faire et non le résultat final.
Après mon élimination en 1/4 de finale de la vitesse la veille, j’étais vraiment triste de ne pas avoir pu aller plus loin. Sur le Keirin, je me suis concentrée course après course pour vraiment avancer pas à pas. Il y avait une ambiance de folie dans le vélodrome, c’était incroyable ! Et quand je suis arrivée sur la ligne de départ, j’ai débranché mon cerveau et j’ai tout donné et ça a payé. La sensation de gagner à nouveau était folle et ça m’a fait du bien physiquement et mentalement. Le chemin est encore long et le travail ne fait que commencer mais je suis prête à retourner à l’entraînement pour retrouver ce genre d’émotions."
La carrière de cavalier peut s’apparenter à la direction d’une entreprise, impliquant la gestion des écuries et des chevaux, la complexité des déplacements à l’étranger… Comment perçois-tu cette responsabilité et cette double casquette de cavalier de haut niveau ? 

Victor Levecque : Je me sens vraiment chef d’entreprise davantage qu’athlète de haut niveau. La carrière de cavalier demande beaucoup d’organisation et implique de définir un mode de gestion des chevaux qui soit pérenne. On est en parallèle entraineurs de nos chevaux afin de les amener vers le haut niveau. Toutes ces responsabilités et cette organisation ne représentent pas une contrainte mais m’intéressent et me passionnent vraiment. Il faut arriver à trouver un juste équilibre entre la performance et les à-côtés afin de rester focus lorsqu’on est en compétition et de ne pas se laisser disperser. J’essaye également de chercher du sens dans tout ce que je fais au quotidien afin de conserver cette passion qui m’anime. 

Tu es entré dans un nouveau cycle l’année dernière avec le renouvellement de nombreux chevaux de ton « piquet ». Comment se déroule cette période de transition entre formation de tes nouveaux chevaux et recherche de performance ? 

V.L. : C’est l’aspect le plus difficile à gérer quand on est cavalier, on dépend en effet beaucoup de notre cheval. Il faut certes trouver un cheval qui puisse être à un bon niveau de performance rapidement mais l’osmose entre le cavalier et le cheval est tout aussi importante et c’est quelque chose qui ne s’achète pas. L’humilité et la patience sont vraiment importantes dans ce processus. 
L’année dernière était une année de transition pour moi en ce sens. J’ai eu la chance d’avoir des chevaux très performants alors que j’étais très jeune. Cette phase de renouvellement est un passage obligé dans la carrière de cavalier. Les métiers d’athlète de haut niveau et de préparateur de chevaux sont vraiment distincts, j’apprends donc à former mon piquet progressivement. C’est important d’avoir un projet à trois ou quatre ans d’avance en anticipant ce renouvellement et en avançant au fur-et-à-mesure avec de nouvelles montures. On est toujours confronté à l’imprévu dans cette gestion du piquet avec des contraintes économiques, qui peuvent nous obliger à vendre un cheval, ou la mauvaise entente avec une monture qui retarde le processus. Cela nous rappelle également que c’est assez rare et exceptionnel de trouver un cheval de haut niveau et de réussir à le former dans cet objectif. 


Tu suis actuellement un master à Sciences Po en parallèle de ta carrière sportive. Comment parviens-tu à concilier le sport de haut niveau et les études, et qu’est-ce que t’apporte le soutien de FDJ dans ce cadre ? 

V.L. : Cette poursuite d’étude représente beaucoup de boulot mais c’est un choix personnel et ça fait partie de mon équilibre. L’univers des chevaux me passionne mais c’est aussi important de prendre du recul et de s’intéresser à d’autres sujets. Je suis ce cursus avant tout pour me cultiver et renforcer mon esprit critique. C’est aussi un sas de décompression pour moi d’avoir cours et de croiser des personnes extérieures à l’équitation. Sciences Po m’aide dans ce double projet en me proposant un emploi du temps aménagé. L’accompagnent de la FDJ Sport Factory est également très important, la poursuite d’études étant vraiment valorisée dans le cadre du programme. Je peux également échanger avec des athlètes pratiquant d’autres disciplines et suivant des études sur leur manière de concilier ce double projet, ce qui est particulièrement enrichissant. 
Tu viens de battre deux fois successivement ton record personnel sur 100m nage libre à l’occasion d’une manche de coupe du monde à Berlin. Comment as-tu vécu cette performance ? 

Laurent Chardard : C’est vraiment une grosse satisfaction d’avoir réalisé cette performance, d’autant plus que je n’avais pas amélioré ce record personnel sur 50m nage libre depuis 2019. La semaine précédant ces records, j’avais participé au championnat interrégional à Limoges sans vraiment constater de progression dans mes performances. À Berlin, j’ai amélioré une première fois mon temps de référence en demi-finale mais je sentais que j’en avais encore sous le pied. J’ai donc accéléré en finale pour battre ce record de sept dixièmes, ce qui est très encourageant pour les compétitions à venir. 

Après tes premiers Jeux Paralympiques à Tokyo, quels sont les enseignements que tu retiens pour ta préparation pour les Jeux de Paris en 2024 ? 

L.C. : Tokyo a été une véritable découverte des Jeux pour moi. J’ai essayé de profiter tant que possible de cette quinzaine paralympique. J’y ai vécu deux moments assez distincts : d’abord le moment sportif avec l’obtention d’une 4e place frustrante ; ensuite un temps humain qui a été extraordinaire avec la rencontre de nombreux Japonais. Cette expérience a été particulièrement enrichissante et constructive pour moi en vue de Paris 2024. Je connais dorénavant l’atmosphère entourant les Jeux et j’arriverai en 2024 avec des objectifs différents mais toujours dans une optique de profiter à fond de ces moments exceptionnels.  

Tu es un champion emblématique du sport paralympique, quels sont les messages que tu souhaites transmettre sur l’intérêt de pratiquer un sport pour les personnes en situation de handicap ? 

L.C. : Le sport permet avant tout de se décomplexer et de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Ce bien être passe par faire quelque chose qu’on aime, que ce soit le sport ou une autre activité. Quand je me rends à la piscine, j’essaye de toujours garder en tête que je m’y rends parce que le sport est une passion et parce que j’aime nager. Je pense qu’on ne doit donc pas se laisser arrêter par sa condition, que l’on soit en situation de handicap ou non. 

À l’occasion de la 18e édition des Trophées Sporsora, la judokate de la FDJ Sport Factory, Romane Dicko, a remis à la Fédération Française de Golf le prix de l’Engagement Responsable, catégorie parrainée par FDJ. 

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Les athlètes « hiver » de la FDJ Sport Factory étaient au siège de FDJ le 12 avril dernier. Retour en photos sur ce beau moment de partage, lors duquel les collaborateurs ont pu poser leurs questions, prendre des photos et admirer de près les médailles olympiques des champions !

Décroche la médaille d'argent au Gee Bee Tournament à Helsinki (Finlande)

 

Remporte l'Open International d'Espagne en - 67kg à Alicante 

 

Remporte l’Open International d’Espagne en + 67kg à Alicante

 

Remporte le bronze en fleuret par équipe à la Coupe du monde à Belgrade (Serbie)

 

Remporte deux médailles d'or en vitesse et en Keirin au Grand Prix UCI à Gent (Belgique) et une en or en Keirin à Coupe des Nations à Glasgow (Ecosse)

 

Remporte l'or en fleuret par équipe à la Coupe du monde à Belgrade (Serbie)

 

Décroche l'argent à la Coupe du Monde de Rio (Brésil)

 

Remporte deux médailles d’or en Coupe d’Europe à Melilla (Espagne) et aux Arena Games à Londres (Angleterre) 

 

Photos : ©Philippe Millereau/KMSP

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