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La marine marchande, victime collatérale de la politique migratoire en Méditerranée

ONG entravées, bâteaux militaires remerciés : les navires commerciaux sont de nouveau en première ligne pour assister les gardes-côtes libyens. Une charge lourde et risquée. C’est le principe même du sauvetage qui est menacé.

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Journaliste au pôle Sports Temps de lecture: 5 min

Voilà plus de deux semaines que le Maridive 601 est coincé en mer, face au port de Zarzis. A son bord, 75 migrants, dont 32 mineurs, secourus le 31 mai au large de la Libye et que la Tunisie refuse de débarquer, malgré une situation qui reste précaire : le ravitailleur égyptien n’est pas équipé pour transporter des passagers. Pas pour une nuit, certainement pas pour 18. Même si le Croissant-rouge ravitaille tous les jours, la gale se propage, faute d’infrastructures d’hygiène. Les tensions montent aussi parfois entre rescapés. D’après Monji Slim, porte-parole du Croissant-rouge, les migrants bangladais (majoritaires) auraient finalement accepté un retour volontaire dans leur pays d’origine. A l’usure. Le débarquement des premiers passagers pourrait avoir lieu mercredi, en vue d’un transfert direct vers l’aéroport.

Après le dernier départ, il s’agira pour l’équipage de nettoyer tout le navire et reprendre la route. Trois semaines de perdues.

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