Carte blanche sur les Zadistes à Arlon: «Un combat pour les générations futures»
Des citoyens occupent toujours 31 hectares de forêt à Arlon, afin d’empêcher le développement d’un projet économique. Peut-on leur reprocher d’agir au nom de l’intérêt collectif ?
Le mouvement citoyen pour le climat, né en 2006, a pris de l’ampleur ces dernières années jusqu’à ce que le covid-19 n’impose une trêve. Des camps climat au Royaume Uni aux marches au Danemark, en Suède, en Allemagne, aux Etats-Unis, en France et en Belgique, ce mouvement n’a cessé de grandir. On se souvient des « Vendredis pour le futur », la plus grande action de protestation de la jeunesse qui a vu jusqu’à 4 millions de participants sortir dans les rues partout dans le monde en 2019. On a aussi assisté à la naissance d’Extinction Rebellion qui pratique la désobéissance civile non-violente de masse. Cette organisation compte à ce jour 779 branches dans 20 pays.
En parallèle avec le mouvement pour le climat, celui des zones naturelles, plus marginal et plus local, est aussi souvent plus radical. Après Notre Dame des Landes en France, la forêt de Hambach en Allemagne, la ZAD de la Colline en Suisse et d’autres, un mouvement pour une zone naturelle à défendre est apparu en Belgique.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Juste pour compléter cette carte blanche, les Zadistes d'Arlon ne veulent effectivement pas du zoning pour PME, mais ne veulent également pas des transports en commun (saccage d'abris bus dans Arlon), ni de la police (voiture de police incendié sur le parking du commissariat d'Arlon pendant la nuit) et enfin ils ont fait des tags (pollution chimique et visuel) dans toutes la ville. Vu de loin, leurs camps a l'air rempli de plastiques (bâche, etc) et leur gestion des déchets est assez discutable (déversement en une fois devant l'intercommunal alors que l'achat de sacs communal et la dépose de ceux-ci le long de trajet de ramassage aurait été possible. Si ils représentent les générations futures, nous avons plus vers l'anarchie que vers un monde plus écologique. Une occupation du terrain sans toutes ces actions à côté m'aurait fait les soutenir ; mais, en fait, l'écologie n'est, je pense, qu'un prétexte à la mode pour s'attirer la sympathie du citoyen lambda et pas une idéologie de base.