Confinement: "C’est un gros défi de se dire qu’on est parti pour un marathon"

À la phase de crise succède aujourd’hui la phase d’adaptation aux mesures drastiques de distanciation sociale. La communication doit désormais cibler davantage les jeunes, recommande Olivier Luminet (UCLouvain).

Stéphanie Bocart & Sophie Devillers
Confinement: "C’est un gros défi de se dire qu’on est parti pour un marathon"
©GUILLAUME JC

"Prenez soin de vous, prenez soin des autres : restez chez vous.” Ce message, assorti de mesures restrictives (fermeture des écoles, des établissements Horeca, des lieux culturels ; distance de sécurité d’1,5 m ; etc.) est martelé à la population belge depuis près de trois semaines. Objectif ? Réduire la propagation du Covid-19, hautement contagieux. Face à cette situation totalement inédite, “c’est spectaculaire la vitesse à laquelle les comportements des gens ont changé – ne plus se faire la bise ou se serrer la main, se laver les mains régulièrement,… –, constate Olivier Luminet (1), directeur de recherches au FNRS et professeur de Psychologie à l’UCLouvain. Surtout par rapport à tout ce qu’on essaie de faire changer en général : que les gens roulent moins vite, qu’ils fument moins, qu’ils fassent plus de sport,…”

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