Sandy Tubeuf: «Les produits alternatifs au tabac ne sont pas des médicaments»
Philip Morris serait trop heureux de pouvoir mettre sur ses petites boîtes un label « Recommandé » par telle ou telle autorité publique… En réalité, un outil de sevrage peut se transformer en addiction.
Sandy Tubeuf est professeure de Santé publique à l’UCLouvain.
Les industriels du tabac font-ils partie de la solution aux problèmes qu’ils ont créés ?
Ces industriels cherchent à prouver que leurs produits pourraient être de bons outils de réduction des risques dus au tabac chez l’humain. Proposer à un fumeur qui est très dépendant de prendre une e-cigarette plutôt qu’une cigarette revient à lui faire absorber moins de nicotine. Cela étant, nous ne connaissons pas la nocivité à long terme de ces produits. Ces industriels ne peuvent pas davantage nous vendre des études scientifiques montrant que leur nocivité est nulle, puisque de toute façon il y a quand même de la nicotine.
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