Mais, ces derniers temps, la conjoncture économique est difficile à cause de la guerre en Ukraine, de l’explosion des prix énergétiques, de l’inflation et de l’augmentation des prix qui en résulte. Résultat : les gens consomment moins et l’économie tourne donc au ralenti.
Un marché de l’emploi impacté
"Il commence à y avoir quelques éléments de faiblesses sur le marché du travail", analyse Charlotte de Montpellier, senior économiste chez ING. "Le travail intérim ralentit, les entreprises sont moins prêtes à recruter largement. La bonne nouvelle, c’est qu’on part d’une situation où l’emploi est extrêmement fort. Les entreprises se battent pour trouver les profils. Donc, d’un point de vue macro, on aura probablement moins d’impact sur l’emploi que ce qu’on a pu voir dans les précédentes récessions en Belgique."
Jusqu’à quand ?
"C’est aléatoire mais on parie toujours sur deux ou trois ans de récession", explique Bertrand Candelon, professeur de finance internationale à l’UCLouvain. "C’est la moyenne historique."
Ce constat étant fait, cette récession-ci ne semble pas aussi forte qu’annoncé. Après la crise du Covid, nous avons en effet connu une croissance exceptionnelle, parfois de 6%, ce qui limite un tout petit peu les effets négatifs prévus.